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Réussir avec le Web dresse le portrait-robot de la présence en ligne des TPE/PME françaises

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Le 18/12/18

Logo Réussir avec le Web

Comment les TPE/PME évaluent-elles leur présence en ligne ? Quels moyens y consacrent-elles ? Quels sont les bénéfices perçus et les attentes ? La 1ère édition de Réussir avec le Web décrypte la maturité numérique des microentreprises et des TPE/PME françaises*.

Pourquoi cette étude ?

L’Afnic s’est engagée dès 2014 à accompagner les entreprises dans le développement de leur présence en ligne. Un enjeu de taille puisqu’aujourd’hui 11% seulement des PME françaises utilisent des outils numériques au quotidien**. En septembre 2017, l’Afnic via son site Réussir avec le Web lançait une grande étude à destination des microentreprises, des TPE et des PME afin d’évaluer leur maturité sur internet et leur appropriation des différentes dimensions de la présence en ligne.

« En charge de la gestion et du développement du .fr, l’Afnic s’est donné pour mission d’accompagner les TPE et PME françaises dans leur présence en ligne, et ainsi de rattraper un retard qui a un impact sur leur chiffre d’affaires. Au-delà des conseils pratiques et pédagogiques qu’elles peuvent trouver sur reussir-en.fr, nous avons lancé il y a un an un outil d’autodiagnostic de la présence en ligne, afin de mieux connaitre les freins et les attentes des entreprises françaises en la matière. », explique Pierre Bonis, Directeur général de l’Afnic.

La présence sur internet est devenue incontournable pour les entreprises aujourd’hui

La très grande majorité des répondants a intégré la nécessité d’être sur internet puisqu’ils sont 94% à considérer cette présence comme indispensable ou utile à leur activité.

Les 3 principales attentes liées à la présence en ligne des répondants sont :

Tableau - Les 3 principales attentes liées à la présence en ligne
  • De pouvoir présenter leur activité à 68%
  • D’être trouvé facilement à 49%
  • De communiquer avec leurs clients et prospects à 39%

À noter que pour les PME, la possibilité de communiquer avec ses clients et prospects arrive en 2ème position avec 55%.

La possibilité de vendre en ligne est également citée par 32% des répondants.

« Se faire connaitre reste la principale motivation, devant être trouvé rapidement et communiquer avec ses clients. Or les bénéfices de la présence en ligne, notamment en termes de développement de l’activité, résident essentiellement sur le développement de la relation client et la simplicité du contact avec l’entreprise. Il y a de vraies pistes de progrès ici. », ajoute Pierre Bonis.

Sites web et réseaux sociaux à égalité

Tableau - Sites web et réseaux sociaux à égalité

La présence sur internet combine à égalité les sites web – 76% – et les réseaux sociaux – 74% – mais elle varie selon la taille de l’entreprise. Les PME ont tendance à se doter plus fréquemment d’un site web (86%) et à se référencer sur des sites tiers (33%).

En revanche la présence sur les réseaux sociaux ne varie pas en fonction de la taille, pas plus que la volonté de vendre en ligne : 25% des entreprises répondantes déclarent vendre des produits et des services sur leurs sites web.

Les moyens humains et financiers consacrés restent globalement modestes et le retour sur investissement est faiblement perçu

Pour les chefs d’entreprise, le problème consiste souvent à trouver un compromis entre les moyens financiers ou humains à affecter à leur présence en ligne et les bénéfices attendus :

Tableau - lLes moyens financiers ou humains à affecter à la présence en ligne et les bénéfices attendus 
  • La majorité des répondants – 61% – déclare y consacrer moins de 300 euros par an
  • Ils sont 22% à investir entre 300 euros et 1 000 euros
  • 7% seulement d’entre eux consacrent plus de 5 000 euros à leur dispositif Internet

Là encore, la taille de l’entreprise joue beaucoup. Seulement 4% des microentreprises investissent plus de 5 000 euros par an contre 28% pour les PME.

« Le budget consacré à la présence en ligne reste encore faible. Mais si un investissement supplémentaire est peut-être nécessaire, il est également primordial que l’offre s’adapte à la demande, avec des solutions simples et peu onéreuses pour les TPE », commente Pierre Bonis.

Concernant le temps passé à gérer leur présence en ligne, 59% des répondants affirment ne pas y consacrer plus d’une heure par semaine. Ils sont 26% à le faire moins d’une heure par mois.

Ces pourcentages passent respectivement à 60% et 26% pour les microentreprises et 40% et 22% pour les PME. Là encore, l’effet de taille est visible surtout dans le contexte d’une activité quotidienne sur internet.

« Le temps consacré à la présence en ligne est également modeste. Pour un entrepreneur, ce temps doit être directement lié à un développement du chiffre d’affaires et à une meilleure relation client. » précise Pierre Bonis.

Quant au chiffre d’affaires, près de 60% des répondants ne savent pas quelle en est la part réalisée grâce à internet ou pensent qu’il n’y contribue que de manière marginale. Cette proportion est de 55% pour les microentreprises et de 76% pour les PME.

On peut penser que les PME dépendent beaucoup moins d’internet dans la réalisation de leur chiffre d’affaires. Seulement 10% d’entre elles déclarent faire plus de 30% de leur CA grâce à leur présence en ligne. Ce qui n’est pas le cas pour 26 % des entreprises.

Une majorité de noms de domaine personnalisés

  • 91% des répondants affirment disposer de leur propre nom de domaine.
  • Parmi les extensions choisies pour leur site internet, le .FR – 52% – et le .COM – 40% – sont les deux leaders incontestés.
  • Les autres extensions – .NET, .ORG…sont très marginales  – 8% –
  • Le .FR est l’extension la plus plébiscitée, quelle que soit la taille de l’entreprise.

Réseaux sociaux : Facebook indétrônable

Graphique - Réseaux sociaux : Facebook indétrônable

Les réseaux sociaux les plus utilisés par les entreprises sont Facebook (90%) et LinkedIn (51%).

Cependant les pratiques sont assez liées à la taille : 90% des microentreprises sont sur Facebook contre 83% des PME, et 49% des microentreprises sont sur LinkedIn contre 70% des PME.

Ces contrastes se retrouvent aussi sur Twitter (respectivement 34% et 64%) et YouTube (20% et 53%). On peut toutefois noter une plus large utilisation d’Instagram par les microentreprises (35%) que par les PME (20%).

« Les réseaux sociaux sont des partenaires des entrepreneurs, mais la maitrise de la présence en ligne passe par une maitrise du site web. C’est pourquoi les deux approches sont complémentaires, et non concurrentes. », précise Pierre Bonis.

En conclusion : continuer à accompagner la transformation numérique des entreprises en France

 « Cette première étude issue de l’analyse des réponses de 3 250 microentreprises, TPE et PME, à travers un réseau de partenaires en qui elles ont confiance et qui leur ont fait connaitre ce dispositif, nous permet de tirer des enseignements forts, et d’approfondir notre travail à leur service, pour faire du .FR l’outil majeur d’une présence en ligne simple, efficace et pérenne pour l’ensemble du tissu économique français », conclut Pierre Bonis.

 

Etude Réussir Avec le Web

 

Téléchargez l’intégralité de l’étude Réussir Avec le Web

 

 


 

*Réussir avec le Web est une étude de l’Afnic, menée sur la base d’un autodiagnostic (https://comment.reussiravecleweb.fr) entre septembre 2017 et août 2018 auprès de 3 249 entreprises, réparties dans toute la France et issues de tous les secteurs d’activités.

**source : rapport Deloitte « Économie numérique : le digital, une opportunité pour les PME françaises », décembre 2016

 

À propos de l'Afnic

L’Afnic est l’Association Française pour le Nommage Internet en Coopération. Elle est l’office d’enregistrement désigné par l’État pour la gestion des noms de domaine en .fr. L’Afnic gère également les extensions ultramarines .re (Île de la Réunion), .pm (Saint-Pierre et Miquelon), .tf (Terres australes et antarctiques Françaises), .wf (Wallis et Futuna) et .yt (Mayotte).

Outre la gestion des extensions françaises de l’internet, le rôle de l’Afnic s’inscrit dans une mission d’intérêt général plus large, qui consiste à contribuer au quotidien, grâce aux efforts de ses équipes et de ses membres, à un internet sûr et stable, ouvert aux innovations et où la communauté internet française joue un rôle de premier plan. Ainsi, l’Afnic, association à but non lucratif, s’engage à verser annuellement 11 % de son Chiffre d’Affaires lié aux activités du .fr à des actions d’intérêt général, en affectant notamment 1,3 million d’Euros minimum chaque année à la Fondation Afnic pour la Solidarité numérique.
L’Afnic est également l’opérateur technique de registre d’entreprises et collectivités ayant choisi d’avoir leur propre extension, telle que .paris, .bzh, .alsace, .corsica, .mma, .ovh, .leclerc ou .sncf.

Fondée en 1997 et basée à Saint-Quentin-en-Yvelines, l’Afnic compte aujourd’hui près de 90 collaborateurs.