Pour une marque, maîtriser son réseau de distribution est un enjeu clé : garantir une expérience homogène, préserver son image et piloter une communication cohérente, même à travers des dizaines ou centaines de points de vente.
Sur le terrain, cette diversité est une richesse. Mais en ligne, elle devient vite un défi : sites web locaux créés sans coordination, noms de domaine multiples, contenus non alignés… Autant d’initiatives qui brouillent la visibilité et affaiblissent la marque.
Résultat :
- des adresses internet qui ne sont pas officielles,
- des contenus diffusés sans l’accord de la marque,
- et des clients qui ne savent pas toujours quel est le contenu officiel.
Grâce à l’extension internet .marque, on remet de l’ordre sans retirer l’autonomie de ses distributeurs. La marque se dote d’un territoire numérique dédié, où elle crée pour son réseau des adresses claires, cohérentes et sécurisées.
Voici les 6 bénéfices concrets observés chez les réseaux ayant déjà adopté une extension internet personnalisée (.marque / brandTLD) :
1. Un cadre unique pour tous les points de vente
Pour certains réseaux, les points de vente gèrent leur présence en ligne de manière indépendante : trouver une agence web, choisir un nom de domaine, mettre en page leur site, gérer les mises à jour… Chacun fait de son mieux, mais avec des moyens, des prestataires et des niveaux d’aisance différents.
Cela crée des écarts visibles d’un établissement à l’autre, alors que tous représentent la même marque. C’est particulièrement le cas dans un réseau qui regroupe plusieurs types de distributeurs.
La marque Audi a, par exemple, un réseau de concessions aux statuts variés : des sites en propre, gérés directement par la marque, et des concessions privées tenues par des distributeurs indépendants (mono ou multi-marques). Cette diversité rendait l’harmonisation difficile. Audi y a répondu avec son extension .audi : un même cadre d’adressage et des modèles communs, tout en laissant à chaque point de vente la liberté d’ajouter ses contenus en local.
Ainsi, l’enseigne peut fournir une base commune : une structure, des modèles, des services, des éléments prêts à être utilisés. Le point de vente dispose d’une base de contenus officiels et n’a plus à repartir de zéro. Il peut garder la liberté d’ajouter ce qui relève de son activité, de son équipe, de ses spécificités locales, de sa ville. Ce n’est pas une logique de contrôle, c’est une logique de soutien. Ainsi, les concessions peuvent communiquer sur leurs événements, horaires ou offres locales, tout en restant clairement rattachées à l’identité de la marque.
C’est également ce qu’a mis en place le groupe d’assurances MMA avec son extension internet .mma. Le réseau compte plus de 1 600 agences : toutes peuvent disposer du même cadre d’adressage, fiable et reconnaissable, tout en adaptant le contenu local selon leur métier et leur relation client.
2. Rendre la marque immédiatement reconnaissable en ligne
Pour beaucoup de réseaux, on se retrouve alors avec des adresses comme marque-paris.fr, assurance-lyon-marque.com ou agence-45.net. Elles ne sont pas forcément mauvaises, mais le client n’a pas de repère clair pour savoir s’il est bien sur un site officiel ou non. Cette incertitude est d’autant plus forte lorsqu’on découvre la marque pour la première fois.
Avec une extension en .marque, l’adresse devient un signal d’authenticité qui ne laisse pas de place au doute. Les points de vente peuvent être identifiés de façon cohérente et uniforme :
→ paris.marque
→ lyon.marque
→ contact@paris.marque
L’adresse devient le repère. Elle dit au client : « oui, c’est officiel ».
Ce n’est plus quelque chose qu’il doit deviner.
C’est l’approche adoptée par des constructeurs comme Audi (.audi) et Toyota (.toyota) pour leurs réseaux de concessions : un cadre d’adressage commun qui rend la marque immédiatement identifiable, tout en distinguant clairement le point de vente local (ville, concession, contact).
Un nom commun, plusieurs établissements, une seule référence : le client comprend où il est avant même d’arriver sur la page.
3. Réduire les risques d’usurpation et les faux messages envoyés “au nom de la marque”
Dans les réseaux, les échanges par e-mail font partie du quotidien : prise de rendez-vous, devis, suivi de dossier, relation commerciale…
C’est justement ce qui en fait une cible privilégiée des fraudeurs.
Il suffit d’un e-mail qui ressemble à celui d’un point de vente pour tromper un client ou un fournisseur.
Le problème, c’est que lorsque chaque point de vente utilise des adresses différentes, parfois avec des noms proches ou peu standardisés, il devient facile d’imiter l’enseigne.
Les clients font confiance, parce qu’ils reconnaissent le nom du point de vente — et c’est là que le risque apparaît.
Avec un .marque, l’enseigne est la seule à pouvoir créer des adresses avec son extension.
Un fraudeur ne peut plus “fabriquer” une adresse qui donne l’illusion d’appartenir au réseau. Et surtout, la marque peut activer les mêmes protections de messagerie pour tout le réseau, de manière centralisée.
Cela permet de :
- bloquer ou mettre en spam les e-mails qui ne prouvent pas leur identité (politiques de filtrage DMARC),
- réduire les tentatives d’usurpation,
- répondre plus vite en cas d’alerte.
C’est une logique déjà mise en œuvre chez BNP Paribas : les conseillers bancaires utilisent des adresses normalisées de type prenom.nom@contact.bnpparibas, ce qui valide leur identité et limite les risques d’usurpation.
Pour un réseau, cela signifie moins de risques, moins d’incidents à gérer, et surtout une relation client plus sereine.
4. Rendre l’accès aux services simple et logique
Dans un réseau, il y a souvent beaucoup d’outils différents : prise de rendez-vous, devis, SAV, portail fournisseurs, espace RH…
Avec le temps, chacun se retrouve avec son propre site et son adresse.
Résultat : les équipes passent du temps à chercher les bons liens et les clients ne savent pas toujours où cliquer.
Avec une extension en .marque, tous ces services peuvent être centralisées, avec des adresses simples, faciles à retenir :
- rdv.marque → Prendre rendez-vous
- sav.marque → Aide & support
- fournisseurs.marque → Accès partenaires
- formation.marque → Formation réseau
Tout suit une même logique, ce qui évite les confusions.
C’est ce qu’a fait le Groupe Schwarz avec son .schwarz (maison-mère de Lidl) : les services internes et externes ont été regroupés sous une seule structure.
Pour les équipes, c’est moins de recherche.
Pour la marque, c’est plus de clarté.
5. Faciliter la transmission et la continuité dans le réseau
Dans un réseau, les équipes changent régulièrement : un franchisé part à la retraite, un nouveau reprend le point de vente, un collaborateur s’occupe désormais de la communication locale. À chaque transition, il faut retrouver les accès, comprendre comment le site a été construit, reprendre contact avec le prestataire qui l’avait développé… Cela prend du temps, génère des coûts et peut créer des incohérences dans la manière dont la marque est perçue localement.
Avec une extension en .marque, la présence en ligne ne dépend plus des personnes ou des prestataires successifs. La structure est stable, les accès sont centralisés, l’adresse du point de vente reste la même. Quand une équipe change, elle reprend quelque chose qui est déjà organisé. On ne repart pas de zéro, on poursuit.
Cette continuité rend l’intégration plus simple pour les nouveaux entrants. Ils arrivent dans un environnement où les choses sont déjà en place : une adresse claire, une page structurée, des outils accessibles. Cela réduit les pertes d’informations, les reconstructions inutiles et le risque de dérive au fil du temps.
L’exemple du réseau DVAG (Allfinanz) l’illustre très bien.
Plus de 3 200 conseillers disposent chacun de leur propre adresse sous .dvag, dans un cadre commun qu’ils peuvent personnaliser. Quand un conseiller arrive, change de zone ou cesse son activité, l’espace peut être repris, ajusté ou retiré facilement, sans rupture pour les clients.
On ne repart pas de zéro, on continue.
6. Pouvoir réagir rapidement en cas d’incident
Un réseau peut être confronté à des imprévus : un site compromis, un prestataire défaillant, un nom de domaine oublié ou mal géré, une réorganisation interne. Dans ces situations, l’enjeu est le même : réagir vite, sans casser l’expérience client.
Avec une extension en .marque, la marque contrôle elle-même l’espace numérique où vivent les adresses et les services (le DNS).
Elle peut rediriger un site, désactiver une adresse ou rétablir un service directement sans dépendre d’un tiers ou d’un prestataire local qui n’est plus disponible.
Ce contrôle centralisé évite les pertes de temps et les blocages.
Le cadre d’adressage et la zone DNS étant déjà maîtrisés en interne, l’équipe peut réactiver les services et les accès plus rapidement, tout en maintenant la confiance des utilisateurs.
Le .marque ne supprime pas les incidents, mais il donne les moyens d’agir rapidement : tout est déjà centralisé, maîtrisé, réversible.
Et maintenant ?
Pour les réseaux qui visent plus de cohérence et de clarté, l’extension en .marque est un levier durable pour structurer leur présence numérique. Ce n’est pas un projet purement technique : c’est un actif au service des organisations qui permet de centraliser, de simplifier, de sécuriser et de mieux accompagner l’activité locale.
La prochaine fenêtre d’ouverture aux candidatures pour l’obtention de son extension internet au nom de sa marque est prévue en avril 2026 (chronologie de la candidature et du lancement des nouveaux gTLD).
Cette échéance est très proche. La préparation, elle, commence maintenant.
Les experts .marque de l’Afnic vous proposent des entretiens exploratoires de 45 minutes pour envisager l’opportunité d’une candidature pour votre organisation.