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Résultats de l'étude Afnic « Réussir avec le Web » sur la présence en ligne des TPE/PME

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Le 09/12/19

L’Afnic, l’association en charge des noms de domaine en .fr, dévoile aujourd’hui les résultats de son étude « Réussir avec le web » qui analyse la présence en ligne de plus de 3 000 TPE/PME sur tout le territoire. Celle-ci fait état d’une forte volonté d’être sur internet, d’une compréhension aigüe des enjeux par ces entreprises. Dans le même temps elle met en lumière les difficultés de mise en place d’une présence en ligne, liée au manque de ressources humaines, parfois financières et à la difficulté d’évaluer le retour sur investissement, ce qui se traduit par une présence plus importante sur les réseaux sociaux que via un site internet.

  • 70 % des dirigeants de TPE/PME estiment qu’avoir un site internet et/ou être présent sur les réseaux sociaux est indispensable pour leur activité, et 22 % considèrent que c’est utile.
  • Près de deux tiers des TPE/PME (63 %) y consacrent moins de 300 €/an, et 24 % entre 300 et 1 000 €/an.
  • Les TPE/PME sont plus présentes sur les réseaux sociaux (76 %) que via un site internet (69 %), alors qu’un site leur permet d’être autonome et de développer leur stratégie commerciale.

Être présent sur internet, un levier business connu et reconnu par les TPE/PME

L’Afnic consacre depuis plusieurs années une partie de son activité à l’accompagnement des TPE/PME pour une présence en ligne efficace et maîtrisée (17 000 entreprises sensibilisées en 2019 via les ateliers et formations Foliweb dans 30 villes, et la plateforme de conseils Réussir-en.fr). L’occasion de collecter des données publiées ce jour. Parmi les enseignements marquants, l’importance accordée à la présence en ligne :

Disposer d’un site internet et/ou être présent sur les réseaux sociaux est aujourd’hui un passage obligé pour les dirigeants de TPE/PME : 70 % d’entre eux estiment que c’est indispensable pour leur activité, et 22 % considèrent que c’est utile. Ils y voient 4 intérêts : présenter leur activité (63 %), être trouvé facilement (48 %), communiquer avec leurs clients et prospects (40 %) et vendre en ligne leurs produits et services (36 %). « Pour un coiffeur par exemple, être visible sur une carte en ligne et disposer d’un site internet où sont détaillés les horaires et tarifs, voire un module de prise de rendez-vous, sont des avantages indéniables pour se démarquer et attirer une nouvelle clientèle », explique Pierre Bonis, directeur général de l’Afnic.

Les TPE/PME présentes sur les réseaux sociaux attachent une importance un peu plus forte que celles ayant un site web au fait de communiquer avec les clients (22 % contre 19 %) et d’être trouvé facilement (26 % contre 23 %). En revanche, celles qui en ont un site web ont clairement un intérêt pour la vente en ligne (26 % contre 19 % pour celles présentes sur les réseaux sociaux).

« On constate ici les opportunités différentes qu’apportent ces deux moyens de communication : si, pour une TPE/PME, l’objectif est d’être visible, les réseaux sociaux semblent plus appropriés d’autant plus qu’ils échappent aux contraintes et aléas du référencement. En revanche, pour nouer une relation commerciale, le site web est nettement privilégié. Or dans les faits, les TPE/PME sont plus présentes sur les réseaux sociaux (76 %) que via un site internet (69 %). Contrairement aux idées reçues, les réseaux sociaux ne suffisent pas », complète Pierre Bonis.

L’étude le démontre : beaucoup de TPE/PME qui sont présentes uniquement sur les réseaux sociaux auraient tout à gagner à disposer d’un site web, sans pour autant abandonner leur dispositif actuel. Dans le même temps, certaines TPE/PME utilisant leur site comme des réseaux sociaux, ignorant toutes les opportunités commerciales possibles.

« Les entreprises qui ne sont présentes que via les réseaux sociaux sont dépendantes des plateformes et ce lien n’est pas sain. Or les deux ne sont pas incompatibles. Par exemple, il est difficile aujourd’hui pour un hôtel d’être visible sans Booking ; mais y être présent offre une porte d’entrée vers son propre site web qui propose des tarifs et services exclusifs. Nous sensibilisons les TPE/PME à la création de leur propre site internet pour garantir leur autonomie, via les ateliers Foliweb et la plateforme Réussir-en.fr », précise Pierre Bonis.

Les freins et les interrogations des chefs d’entreprises

La présence en ligne a un coût, même s’il est souvent faible eu égard à d’autres types d’investissements publicitaires. D’ailleurs, seul un tiers des TPE/PME interrogées ont recours à la publicité en ligne : via l’achat de publicité sur les réseaux sociaux (26 %), de liens sponsorisés sur les moteurs de recherche (10 %) ou de bannières sur des sites à fort trafic (3 %).

Près de deux tiers d’entre elles (63 %), y consacrent moins de 300 €/an, et 24 % entre 300 et 1 000 €/an. Plus que le coût, c’est le manque de temps qui freine les ambitions des petites entreprises sur internet : la moitié d’entre elles y consacrent un temps réduit : une heure par semaine (33 %), une heure par mois (13 %) voire même une heure par an (3 %) ! De fait, seuls 9 % d’entre elles affirment publier du contenu sur leur site internet tous les jours, et 29 % une fois par semaine.

Surtout, il reste difficile pour elles de déterminer le retour sur investissement de ces moyens financiers et humains engagés : près de la moitié des dirigeants de TPE/PME (46 %) estiment qu’être sur internet est utile à leur activité, mais ils ne savent pas évaluer sa rentabilité. 21 % d’entre eux estiment que c’est peu rentable, tandis qu’ils sont 10 % à penser que ce n’est même pas rentable du tout.

Là encore, on distingue les différences entre stratégie de visibilité sur les réseaux sociaux et stratégie commerciale sur le site web. 27 % des TPE/PME indiquant être sur les réseaux sociaux disent ne pas pouvoir estimer le pourcentage de leur chiffre d’affaires réalisé grâce à internet ; ils sont 23 % chez les TPE/PME disposant d’un site internet. À l’inverse, 24 % des TPE/PME ayant un site web répondent qu’internet représente plus de 50 % de leur chiffre d’affaires, contre 19 % des TPE/PME visibles via les réseaux sociaux.

Méthodologie : Données recueillies auprès de 3 006 dirigeants de TPE/PME via un questionnaire en ligne entre le 1er septembre 2018 et le 31 août 2019.

Etude La présence en ligne chez les TPE-PME

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À propos de l'Afnic

L’Afnic est l’Association Française pour le Nommage Internet en Coopération. Elle est l’office d’enregistrement désigné par l’État pour la gestion des noms de domaine en .fr. L’Afnic gère également les extensions ultramarines .re (Île de la Réunion), .pm (Saint-Pierre et Miquelon), .tf (Terres australes et antarctiques Françaises), .wf (Wallis et Futuna) et .yt (Mayotte).

Outre la gestion des extensions françaises de l’internet, le rôle de l’Afnic s’inscrit dans une mission d’intérêt général plus large, qui consiste à contribuer au quotidien, grâce aux efforts de ses équipes et de ses membres, à un internet sûr et stable, ouvert aux innovations et où la communauté internet française joue un rôle de premier plan. Ainsi, l’Afnic, association à but non lucratif, s’engage à verser annuellement 11 % de son Chiffre d’Affaires lié aux activités du .fr à des actions d’intérêt général, en affectant notamment 1,3 million d’Euros minimum chaque année à la Fondation Afnic pour la Solidarité numérique.
L’Afnic est également l’opérateur technique de registre d’entreprises et collectivités ayant choisi d’avoir leur propre extension, telle que .paris, .bzh, .alsace, .corsica, .mma, .ovh, .leclerc ou .sncf.

Fondée en 1997 et basée à Saint-Quentin-en-Yvelines, l’Afnic compte aujourd’hui près de 90 collaborateurs.