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Registrars Atlas 2013, ce qu'il faut retenir

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Le 25/06/2013

Bienvenue, passionnés et curieux de notre écosystème,

Vous me direz que le nom de ce nouvel espace d’expression manque d’originalité. Je vous l’accorde. Et bien que notre coeur de métier soit le nommage, il a fallu retenir un marqueur simple, identifiable de tous et reflétant la diversité des contributions. Quoi de plus naturel donc que de choisir la neutralité du terme « blog » afin de nommer notre journal de bord collaboratif.

Avis aux amateurs, vous pouvez commenter l’ensemble de nos publications afin d’alimenter le débat !

 

Pour ceux qui suivent notre actualité de près sur les réseaux sociaux, nous avons relayé il y a peu le résultat de l’enquête Registrars Atlas (en anglais) à laquelle nous avons contribuée cette année.

L’objectif de cette enquête est de mieux connaitre les acteurs de la distribution des noms de domaine, historiquement sur le marché germanophone. Pour cette troisième édition, l’analyse a été étendue à la Grande-Bretagne, la Bulgarie, la Russie et la France afin de comparer les différentes dynamiques qui s’opèrent sur le plan national et révéler les tendances de fond.

 

Voici donc ce qu’il faut retenir de ce cru 2013 :

  • Une majorité des acteurs interrogés sont encore en phase d’analyse des différents projets de nouveaux gTLD en lice. Les questions portent principalement sur le potentiel commercial, mais aussi la facilité de distribution qui sera un des critères à une adoption rapide de ces nouvelles offres par les bureaux d’enregistrement.
  • Rares sont les acteurs à proposer plus de 25 extensions à leurs clients aujourd’hui et nous devrions voir une concentration de la distribution malgré la multiplication des offres dans les années à venir. Un marché de revendeurs spécialisés devrait émerger.
  • Les actions de marketing autour des noms de domaine menées par les bureaux d’enregistrement sont disparates. Il en ressort néanmoins un investissement limité qui responsabilise d’autant plus les registres actuels et ceux des nouveaux gTLD dans la promotion de leurs offres auprès des utilisateurs finaux.
  • Un déploiement européen de DNSsec au ralenti dans un contexte où la sensibilisation des différents acteurs est encore à faire, et cela malgré les enjeux de sécurité et les exigences de l’ICANN.
  • Le développement de nouveaux services additionnels basés sur les noms de domaine est limité en raison de l’arrivée prochaine des nouvelles extensions. Néanmoins des offres autour des outils de suggestion de noms de domaine similaires ou issus du second marché sont prévues par certains bureaux d’enregistrement.

En synthèse, retenons donc que les acteurs de la distribution des noms de domaine sont aujourd’hui à convaincre. Tous les Registres, qu’ils soient historiques ou porteurs d’un nouveau gTLD, devront démontrer la pertinence de leurs offres afin d’émerger sur un marché en devenir.

 

Julien Naillet

Responsable Communication & Partenariats Afnic