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.marque : coûts d’acquisition versus retour sur investissement. En ressort-on gagnant ?

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Le 30/08/2022

Si l’on sait que depuis leur lancement, les .marque font partie des extensions internet les plus convoitées par les entreprises, on sait aussi qu’ils n’en sont pas moins coûteux. 185 000 dollars, c’est en effet la somme qu’une structure devait débourser lors de la première phase d’ouverture en 2012 pour déposer sa candidature auprès de l’ICANN. Un premier coût d’entrée à 6 chiffres auquel venaient ensuite s’ajouter près de 50 000 dollars de frais de gestion annuels une fois l’extension lancée, cela sans compter les dépenses liées à la préparation du projet en interne et à son déploiement.

Si dans l’absolu, cette somme peut sonner comme un couperet pour d’éventuels candidats, il nous est important de rappeler qu’une extension de marque est à appréhender comme un investissement et non une simple acquisition. Au moyen d’un projet fouillé, pertinent et pensé sur le long terme, une société registre est en parfaite mesure d’étayer l’ensemble de sa stratégie numérique tout en réalisant d’importantes économies d’échelle sur de nombreux volets.

Une stratégie de défense sur le web naturellement plus agissante et moins onéreuse

La montée en puissance d’internet implique de faire preuve d’une vigilance accrue sur l’usage qui est fait de sa marque en ligne. À cet effet, la mise en place d’une stratégie de nommage est à la fois clé pour se prémunir des risques de certains actes malveillants tels que le cyber ou le typosquatting, mais est également très utile pour marteler son empreinte numérique tout en se démarquant. Surveillance quotidienne de noms de domaine, anticipation via l’enregistrement de variantes orthographiques, négociations de récupération tant chronophages qu’onéreuses… Pour toute organisation, ces actions requièrent énormément de temps, de compétences techniques et d’argent.

Devenir titulaire de son extension de marque équivaut à en devenir l’unique propriétaire. Une société registre étant la seule à pouvoir définir les règles d’utilisation de son .marque, elle bénéficie d’un territoire numérique qui lui est et sera toujours propre. Libre à elle donc de déposer les noms de domaine de son choix sans se préoccuper un seul instant de leur disponibilité, ni de la panoplie classique d’alternatives à enregistrer pour un simple usage défensif. Son portefeuille de noms de domaine est par équation moins important que si elle n’était pas détentrice de son dot brand, de par le caractère de référence que renvoie son environnement numérique en .marque. En parallèle, et bien qu’il ne soit pas question d’avancer que ce principe « d’exclusivité » lui permette de totalement baisser sa garde en matière de veille, ses efforts et donc coûts de surveillance en seront naturellement réduits. Une large économie de temps et d’argent qu’elle réalisera petit à petit et pourra réinjecter dans d’autres missions.

Un soutien de taille à sa stratégie de conversion via le numérique

Selon l’Union Internationale des Télécommunications1, le nombre de personnes dorénavant connectées à internet se chiffre à près de 5 milliards au niveau mondial, et se hisse à hauteur de 54 millions en France selon Médiamétrie2. Toujours au sein de l’Hexagone, nous étions 42 millions de cyberacheteurs à fin 2021 d’après la FEVAD3. Si l’utilisation du web se généralise massivement, l’e-commerce est une pratique désormais quasiment « mainstream ». Pour une marque, se démarquer en ligne n’est de facto plus une option.

L’extension personnalisée peut répondre favorablement et avec pertinence aux défis qui en découlent. En ramifiant l’ensemble de ses espaces et e-services sous un dénominateur brandé, une marque officialise en un coup d’œil sa présence en ligne et apporte confiance et réassurance à ses publics, lesquels comprennent automatiquement qu’ils sont en territoire « officiel » et sécurisé. Une bonne première impression donc, de laquelle est susceptible de naître une relation commerciale de proximité.

En ayant la possibilité de développer des espaces numériques dédiés via des URLs impactants et mémorisables tels que fidelite.marque, partenariats.marque ou encore presse.marque par exemple (par ailleurs déclinables dans n’importe quelle langue), la société registre s’adresse de manière limpide et innovante à l’ensemble de ses cibles tout en optimisant son parcours utilisateur ; un réel avantage à l’heure où le temps est une denrée de plus en plus rare pour les internautes. C’est ainsi qu’elle décuple spontanément ses chances d’attraction, de conversion et de rétention au travers d’une stratégie de nommage authentique, homogène et moderne.

Le pari gagnant d’une communication impactante

Optimiser sa stratégie de nommage s’avère véritablement porteur de visibilité. En permettant des URLs personnalisés, courts et comprenant des mots-clés sans équivoque, le .marque soutient l’amélioration du référencement naturel d’une marque sur les moteurs de recherche, une pratique dont les coûts peuvent en règle générale rapidement grimper et dont les bons résultats s’obtiennent sur plusieurs mois voire années.

Au fil de l’eau, le dot brand devient un véritable outil de communication pour la marque titulaire, alors sans cesse placée au premier plan de chaque adresse internet, elles-mêmes relayables sur tout support on ou offline. En favorisant la lisibilité, l’identification et la mémorisation, le .marque s’inscrit comme un tremplin de taille pour n’importe quelle campagne publicitaire dont la portée sera naturellement améliorée. À titre d’exemple, qui ne saurait pas associer « Zéro tracas, zéro blabla » à MMA (www.zerotracas.mma), ou encore « Qui est le moins cher » à Leclerc (www.quiestlemoinscher.leclerc) ? La liste n’est pas exhaustive, mais c’est en ce point que le .marque est en mesure d’ouvrir naturellement la voie à un branding ultime, qu’il s’agisse de communication institutionnelle ou de communication produit.

Comparé aux ressources généralement allouées en termes de temps et d’argent en marketing, communication ou encore en surveillance, le coût d’acquisition d’une extension personnalisée est donc à relativiser et à considérer comme un investissement. Accompagné d’une stratégie bien ciselée, un .marque peut ainsi façonner et cultiver une stratégie de développement au sens large, avec un coût d’entrée largement amorti par son ROI. En résumé, plus largement sera utilisé le .marque, meilleur sera le retour sur investissement.


[1] https://www.itu.int/hub/2021/11/facts-and-figures-2021-2-9-billion-people-still-offline/

[2] https://www.mediametrie.fr/fr/lannee-internet-2021#:~:text=Fin%202021%2C%2092%25%20des%20foyers,notre%20temps%20pass%C3%A9%20sur%20internet.

[3] https://www.fevad.com/barometre-trimestriel-de-laudience-du-e-commerce-en-france-bilan-de-lannee-2021/

Le Cercle des .marque

L’Afnic a lancé en 2019 le Cercle des .marque, une communauté d’échanges réservée aux marques et à leurs représentants désireux de s’informer sur les projets d’extensions internet personnalisées. Témoignages inspirants, partage de bonnes pratiques, décryptage du marché et des dernières tendances… nous proposons d’échanger sur le développement et la maîtrise de son territoire numérique.

Rejoignez le Cercle des .marque